Peu utilisé en fin d'année par Francis Gillot, Le numéro 2 bordelais Michael Ciani a retrouvé une place de titulaire depuis quelques matchs, l'ancien lorientais revient sur cette situation dans un entretien accordé au quotidien l'Equipe où il explique qu'il n'a jamais rien lâcher ...
À Valenciennes (2-1, le 14 janvier) et contre l’Évian-TG (0-0, dimanche
dernier), vous avez effectué votre retour dans le onze de départ grâce
au schéma à trois défenseurs adopté par Francis Gillot. Cette
disposition vous rassure-t-elle, après deux mois passés sur le banc ?
C’est bien pour moi car je suis sur le terrain, et
c’est mon seul objectif. Et j’ai connu cette tactique à Sedan. On avait
fait une très grosse saison (2es de L 2, en 2005-2006). Il y avait Belhadj et Ducourtioux sur les ailes, Sartre et Hénin à mes côtés. Aujourd’hui, les repères sont les mêmes.
Comment accueillez-vous ce retour sur le terrain ?
C’est un soulagement parce que, quand on a été
titulaire, c’est difficile d’être un long moment sur le banc. Une
récompense ? (Il hésite...) J’ai travaillé sans
rien changer : toujours être le plus professionnel possible, rester
travailler après l’entraînement. Il s’agissait juste de le retransmettre
sur le terrain.
Était-ce la période la plus difficile de votre carrière ?
Non… (Il réfléchit.) De ma
carrière, oui, semblable à celle que j’ai connue à Auxerre (2). C’était
une situation difficile mais compréhensible. Henrique a fait de bons
matches, l’équipe s’est mise à gagner (3). Il n’y avait rien à dire. Je
ne me suis jamais plaint.
En 2011, sur vos vingt-six
titularisations en L 1, vous n’avez connu que cinq victoires. Le déclin
de l’équipe a-t-il influé sur vos performances ?
De manière individuelle, nous avons subi le mal-être du collectif. Aujourd’hui, je remonte doucement la pente.
Et vous en êtes où par rapport à votre meilleur niveau ?
5 % ! (Il rit.) Je ne sais pas… En tout cas, je ne suis pas encore à mon meilleur niveau
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