dimanche 22 septembre 2013

M.Ciani : ' Tout repose sur la concentration et la motivation "


Interrogé par France Football , Michael Ciani nous livre ses sensations avant le derby face à la Roma et nous parle de son début de saison ...


Michael, comment la Lazio aborde-t-elle ce derby, elle qui ne perd plus depuis cinq rencontres face à la Roma, y compris cette triomphale finale de Coupe d’Italie du printemps dernier ?
Nous, on prend les choses match par match. On a de bonnes sensations, deux victoires au compteur en Championnat, mais on sait parfaitement que le derby, c’est une rencontre particulière, beaucoup de tension. Et l’on ne va pas jouer en pensant à notre victoire (1-0) en finale de Coupe d’Italie, en mai dernier.  Les Giallorossi ont changé de coach, ils se sont renforcés et la moitié de l’équipe n’était pas à la finale. Les risques de conditionnement sont minimes. Et puis, ce ne serait pas digne de pros d’aborder ce match en se disant ‘’on est les plus forts’’. Non, on y va en faisait abstraction des matches précédents. Dans une rencontre de ce genre, tout repose sur la concentration et la motivation.

A titre personnel, vous venez d’enchaîner deux rencontres après avoir été forfait lors des premières semaines de compétition. Comment allez-vous ?
Bien. J’ai pu enfin faire mon retour sur le terrain après quasiment deux mois et mes douleurs au cou ne sont plus qu’un mauvais souvenir. Les sensations sont revenues immédiatement. Il m’a surtout fallu retrouver du rythme. Ce qui n’est pas évident après une longue période sans match. Mais c’était prévisible. Face au Chievo, dimanche dernier, j’ai dû rentrer sur le terrain après la blessure de Biava. Pas évident, car je n’ai presque pas eu le temps de m’échauffer (NDLR : le remplacement est intervenu à la 15e minute). Mais ça c’est bien passé pour moi et l’équipe l’a emporté nettement (3-0). Et puis, j’ai enchaîné avec l’Europa Ligue. On a beaucoup couru face à une équipe, le Legia Varsovie, qui a poussé tout le match. Là aussi, ça se termine par une victoire (1-0) qui fait du bien au moral.

Que pensez vous des forces en présence en Serie A ?
Sans surprise, les grosses équipes sont toutes au rendez-vous. Il y a peut-être le Milan AC qui se trouve un peu en deça, mais, bon, on est juste au début du Championnat. En ce qui nous concerne, on essaye de rester dans la partie haute du classement. La Serie A, c’est une compétition très difficile, car toutes les équipes sont capables de te poser de gros problèmes. Il y a de la puissance, du volume de jeu. Et chacune est souvent bien préparée tactiquement. Il ne faut jamais baisser la garde.

Cela fait un an que vous jouer en Italie. Votre plus beau souvenir ?
Forcément, la finale de la Coupe d’Italie. Remporter un trophée majeur à l’Olimpico et face à la Roma, c’était vraiment quelque chose d’énorme. Un des souvenirs les plus marquants de ma carrière. »

Votre meilleur match ?
Il y a le premier face à la Juve. Et aussi ceux face à Tottenham, en Europa Ligue 2012-13. La saison passée, en règle générale, j’ai eu de bonnes sensations en Coupe d’Europe. Dommage que l’on se fasse éliminer par le Fenerbahçe. On n’a pas eu de réussite sur ce coup là.

Le défenseur le plus impressionnant ?
Il y a du très costaud en Italie. Si je devais choisir deux noms parmi les adversaires affrontés en 2012-13, je dirais Paolo Cannavaro et Giorgio Chiellini. Et puis aussi Medhi Benatia, qui a été très bon à chaque fois face à nous avec l’Udinese. Un Benatia que nous allons croiser dans quelques heures, cette fois sous le maillot de la Roma, pour le derby…

L’adversaire au dessus du lot ?
La Juve dans son ensemble. C’est très très fort, très costaud. Complet dans chaque secteur. Et pour un défenseur,  il n’est pas évident du tout de les affronter. Le danger vient de partout :  Pogba est super depuis qu’il a débarqué à Turin,  il y a aussi Marchisio, Vidal, Vucinic, Giovinco, etc. Lors de nos précédentes rencontres, ça allait dans tous les sens avec eux. Et puis, ils sont impressionnants tactiquement, capables de varier radicalement la façon de jouer avec ou sans Pirlo. Et l’arrivé de Tevez, les rend encore plus dangereux. De sacrés clients !


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